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  • Réunion Promo à Bruxelles

    Voici un petit compte-rendu de la réunion promo qui s'est tenue à Bruxelles en mai dernier. Réunion promotion de Bruxelles, 11 mai 2013 Comme convenu lors de la réunion promo de mars 2012, à l‘École militaire, nos petits cos, bruxellois nous ont organisés celle de 2013. Cette réunion mise sur pied par JP Guilbaud (trésorier de la promo), P Barret et P Percier n’a pas rencontré un franc succès. En effet, seuls le Systus et moi-même les y avons rejoints. Le choix de la date y est sans doute pour quelque chose… Cette année, comme nous n’étions que 5 grognards, de réunion proprement dite, il n’y eut point. Dominique, l’épouse de Philippe Percier nous a concocté un beau programme qui nous a fait passer une très agréable journée dans la capitale belge. En fin de matinée elle nous a fait découvrir le quartier des Sablons, puis le déjeuner au restaurant « comme chez nous » nous a ravis. L’après midi fut consacré à la visite du centre ville, la grand place, la rue des bouchers, et la montée sur la terrasse du bâtiment baptisé « Old England ». De cette terrasse nous avions une belle vue panoramique de Bruxelles. La visite des galeries royales nous entraina vers la café « la mort subite », place incontournable pour savourer une bonne bière belge. Le nombre de participants est variable, on le sait, d’une année à l’autre. Un lieu proche de Paris est aussi plus central pour la plupart d’entre nous. Toutefois, comme tient à le répéter le Systus, l’objectif n’est pas tant de réunir beaucoup de petits cos, mais bien de maintenir le principe d’une réunion annuelle où l’on a plaisir à venir, quand bien même peu d’entre nous peuvent y participer. Le second principe est d’essayer de se décentraliser de Paris une année sur deux. Cela suppose toutefois de trouver un ou des volontaires pour l’organiser comme ce fut le cas à Saumur (organisé par Seignon) en 2010 ou à Aix en Provence (par Longin) en 2011. Pour 2014, nous envisageons de la faire en région parisienne… Y a-t-il des volontaires ou des propositions ( de mémoire nos ptis cos de la BSPP avaient envisagé cette possibilité) ? Amitiés à tous les grognards !!!

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  • les îles de la liberté

    Le 24 décembre 1941 à 3 heures du matin, l’Amiral Muselier pénétrait dans le port de Saint-Pierre à bord de la corvette Mimosa des Forces Navales Françaises Libres, afin de prendre possession de Saint-Pierre et de Miquelon au nom du général de Gaulle.

     

                Craignant une opposition , voire des combats fratricides, il découvrit en fait un archipel confronté à de graves difficultés économiques et sanitaires.

     

                Isolées, mal desservies et difficilement ravitaillées, les « Iles de la liberté » n’étaient plus que l’ombre de la grande base qu’elles avaient été depuis le XVI° siècle pour les terre-neuvas venus de France pêcher la morue sur les grands bancs.

     

                Muselier, assisté puis relayé par Alain Savary, son aide de camp, désigné administrateur du territoire, dut prendre un certain nombre de mesures d'urgence afin de maintenir l'ordre et de garantir une reprise économique (ce dernier, après une glorieuse campagne militaire en Italie et en France, entrerait en politique, et serait notamment nommé ministre de l'Education Nationale en 1981).ceremonie-du-18-juin-2012-061-1.jpg

     

     

     

                Soixante et onze ans après, la situation a considérablement évolué.

     

    Doté d’une administration dynamique, ouvert à son environnement régional grâce à un aéroport moderne et à un vaste port de commerce, l’archipel offre des opportunités réelles. La gestion par l'Etat de ces deux « poumons » de l'archipel permet d'ailleurs d'en limiter les coûts d'utilisation.

     

                Certes, l’activité économique, essentiellement soutenue par le secteur tertiaire (administration, commerces…) est toujours en recherche d’alternatives industrielles ou technologiques.

     

                Et pourtant, enclavé dans l’immense continent nord-américain, le « caillou », comme l’appellent affectueusement ses habitants, descendants de pêcheurs normands, bretons et basques,  proche des champs pétrolifères et des gigantesques chantiers industriels et navals d'un voisin canadien en plein essor économique, pourrait constituer une véritable tête de pont pour l'Europe.

     

               promenade-st-pierre-12-02-09-024.jpg Cette opportunité, insuffisamment exploitée, ne demande qu'à être développée.

     

                A cet égard, les liens institutionnels et économiques très actifs noués dans le cadre de la coopération régionale, institutionnalisée avec les quatre provinces atlantiques du Nouveau Brunswick, de Nouvelle Ecosse, de l’Île du Prince Edward et de Terre-Neuve et Labrador, contribuent d'ores et déjà à intégrer cette dernière terre française issue de la Nouvelle France de Cartier et Champlain au sein de son environnement économique et social.

     

                Sous l'impulsion de l'Etat ( le préfet de saint-Pierre et Miquelon préside la délégation française de la commission mixte de coopération régionale), les aspects économiques de cette coopération constituent d'ailleurs un axe majeur des actions à venir.

     

                Des paysages superbes, une biodiversité exceptionnelle (seule forêt boréale de France, de nombreuses espèces de cétacés…), une histoire atypique dont de nombreux vestiges subsistent, une culture imprégnée des souvenirs des Acadiens chassés du continent , en font une destination touristique attractive pour nos voisins canadiens et américains, curieux par exemple d'y découvrir la plaque tournante du contournement de la prohibition américaine entre 1920 et 1933.

     

                Si on ajoute une sécurité totale, une offre sportive et culturelle exceptionnelle au plan national (180 associations de tous ordres), un enseignement de grande qualité grâce à des professeurs motivés et à des effectifs réduits en classe, on comprendra combien il est plaisant de vivre et travailler à Saint-Pierre-et-Miquelon.

     

                Fiers d'être Français, attachés à la mère patrie, les Saint-Pierrais et les Miquelonnais n'hésitent pas à arborer l'emblème national dans leurs jardins ou sur leurs commerces.une-ile-un-phare-et-des-canons-1.jpg

     

                A ses côtés, « A Mare Labor », la « mer du travail », devise flottant sur l’emblème de l’archipel sous les drapeaux normand, basque et breton, symbolise  le passé de l’archipel, mais aussi et surtout l’espoir d’un avenir plus riche.

      

     

     

                                                                                             Patrice Latron,

                                                                                       Préfet de Saint-Pierre et Miquelon

    ceremonie-du-18-juin-2012-079-1.jpg

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  • Les îles de la liberté

    Le 24 décembre 1941 à 3 heures du matin, l’Amiral Muselier pénétrait dans le port de Saint-Pierre à bord de la corvette Mimosa des Forces Navales Françaises Libres, afin de prendre possession de Saint-Pierre et de Miquelon au nom du général de Gaulle. Craignant une opposition , voire des combats fratricides, il découvrit en fait un archipel confronté à de graves difficultés économiques et sanitaires. Isolées, mal desservies et difficilement ravitaillées, les « Iles de la liberté » n’étaient plus que l’ombre de la grande base qu’elles avaient été depuis le XVI° siècle pour les terre-neuvas venus de France pêcher la morue sur les grands bancs. Muselier, assisté puis relayé par Alain Savary, son aide de camp, désigné administrateur du territoire, dut prendre un certain nombre de mesures d'urgence afin de maintenir l'ordre et de garantir une reprise économique (ce dernier, après une glorieuse campagne militaire en Italie et en France, entrerait en politique, et serait notamment nommé ministre de l'Education Nationale en 1981). Soixante et onze ans après, la situation a considérablement évolué. Doté d’une administration dynamique, ouvert à son environnement régional grâce à un aéroport moderne et à un vaste port de commerce, l’archipel offre des opportunités réelles. La gestion par l'Etat de ces deux « poumons » de l'archipel permet d'ailleurs d'en limiter les coûts d'utilisation. Certes, l’activité économique, essentiellement soutenue par le secteur tertiaire (administration, commerces…) est toujours en recherche d’alternatives industrielles ou technologiques. Et pourtant, enclavé dans l’immense continent nord-américain, le « caillou », comme l’appellent affectueusement ses habitants, descendants de pêcheurs normands, bretons et basques, proche des champs pétrolifères et des gigantesques chantiers industriels et navals d'un voisin canadien en plein essor économique, pourrait constituer une véritable tête de pont pour l'Europe. Cette opportunité, insuffisamment exploitée, ne demande qu'à être développée. A cet égard, les liens institutionnels et économiques très actifs noués dans le cadre de la coopération régionale, institutionnalisée avec les quatre provinces atlantiques du Nouveau Brunswick, de Nouvelle Ecosse, de l’Île du Prince Edward et de Terre-Neuve et Labrador, contribuent d'ores et déjà à intégrer cette dernière terre française issue de la Nouvelle France de Cartier et Champlain au sein de son environnement économique et social. Sous l'impulsion de l'Etat ( le préfet de saint-Pierre et Miquelon préside la délégation française de la commission mixte de coopération régionale), les aspects économiques de cette coopération constituent d'ailleurs un axe majeur des actions à venir. Des paysages superbes, une biodiversité exceptionnelle (seule forêt boréale de France, de nombreuses espèces de cétacés…), une histoire atypique dont de nombreux vestiges subsistent, une culture imprégnée des souvenirs des Acadiens chassés du continent , en font une destination touristique attractive pour nos voisins canadiens et américains, curieux par exemple d'y découvrir la plaque tournante du contournement de la prohibition américaine entre 1920 et 1933. Si on ajoute une sécurité totale, une offre sportive et culturelle exceptionnelle au plan national (180 associations de tous ordres), un enseignement de grande qualité grâce à des professeurs motivés et à des effectifs réduits en classe, on comprendra combien il est plaisant de vivre et travailler à Saint-Pierre-et-Miquelon. Fiers d'être Français, attachés à la mère patrie, les Saint-Pierrais et les Miquelonnais n'hésitent pas à arborer l'emblème national dans leurs jardins ou sur leurs commerces. A ses côtés, « A Mare Labor », la « mer du travail », devise flottant sur l’emblème de l’archipel sous les drapeaux normand, basque et breton, symbolise le passé de l’archipel, mais aussi et surtout l’espoir d’un avenir plus riche. Patrice Latron, Préfet de Saint-Pierre et Miquelon

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  • Gilles Huberson ambassadeur de France au Mali

    http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/03/21/paris-change-d-ambassadeur-a-bamako.html

    21.03.2013Paris change son ambassadeur à Bamako
    Gilles Huberson, directeur de la cellule spéciale consacrée au Mali et au Sahel, a été nommé au poste d'ambassadeur de France à Bamako, après le rappel avant la fin de sa mission de l'actuel ambassadeur Christian Rouyer (63 ans).

    Le Quai d'Orsay parle d'un "mouvement concernant plusieurs postes africains". Plusieurs hauts diplomates chargés des dossiers sahélien ou malien ont déjà changé de fonctions dont le sous-directeur en charge de l’Afrique de l’Ouest, Laurent Bigot, démis de ses fonctions fin février.

    D'autres sources font état de l'exaspération d'au moins un ministre français devant le manque de détermination de Christian Rouyer et du retard à faire signer le SOFA (Status of forces agreement, accord sur le statut des forces) avec le gouvernement malien.

    Gilles Huberson, sorti de Saint-Cyr en 1983, ayant rejoint la gendarmerie (qu'il a quittée avec le grade de chef d'escadron) et employé par les AE depuis 1999 , avait été nommé le 6 février conseiller des affaires étrangères, à la tête de la nouvelle mission "Mali-Sahel" (MMS). Il coordonnait l’ensemble de l'action dans cette zone, aux plans politique, diplomatique, sécuritaire et de développement.

    Publié dans : Afrique, France | Lien permanent | Commentaires : 4 |

     

    Commentaires
    Gilles Huberson a été égament officier de gendarmerie.

    Écrit par : Caz | 21.03.2013

    Répondre à ce commentaire Caz
    @Caz: merci, je n'avais pas trouvé confirmation de son passage en gendarmerie. J'ai donc laissé tomber, PC

    Écrit par : philippe chapleau | 21.03.2013

    Répondre à ce commentaire philippe chapleau
    Comment peut-on signer un "SOFA" (Status of forces agreement) entre deux gouvernements francophones? C'est un mystère que la loi Toubon n'a pas élucidé.

    Écrit par : Michel Roy | 21.03.2013

    Répondre à ce commentaire Michel Roy
    Le commandant UBERSON gilles a été un excellent commandant militaire à l'hotel matignon sous BALLADUR, son créneau d'action étant la sécurité et le renseignement. Il fut ensuite 1er conseillé à OTTAWA,, puis responsable de la cellule sécurité des ambassades et ressortants français à l'étranger, travaillant un temps pour LVHM, il est un passionné de rugby. sa nomination au poste d'ambassadeur au MALI n'est donc pas une surprise pour moi, pour avoir servi sous ses ordres. félicilitations
    Agaugue marc

    Écrit par : agaugue marc | 23.03.2013

     

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  • brillante promotion pour deux de nos camarades

    Denis Favier devient DGGN comme nous l'avions laissé entendre précédemment, et Gilles Huberson a été nommé ambassadeur de France au Mali pour ceux qui ne l'avaient pas encore noté...

    ci-dessous article du Monde en ligne a/s Denis Favier.

    Place Beauvau, année zéro – Episode 8 (La tactique du gendarme)

    Le cabinet de Manuel Valls continue à évoluer, au rythme des départs en retraite des hauts gradés de la police et de la gendarmerie, qui libèrent ainsi des postes aux conseillers du ministre. Cette fois-ci, c'est le général Denis Favier, le conseiller gendarmerie du ministre de l'intérieur, qui devrait être nommé, le 10 avril, directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), comme l'a annoncé l'agence spécialisée AEF Sécurité. Et il sera remplacé au cabinet par le colonel Christian Rodriguez, actuellement commandant de région en Corse, et qui prend ses étoiles de général au 1er juin. L'organisation millimétrée du mouvement - même s'il vaut mieux être prudent tant que les décisions n'ont pas été publiées - tranche avec le mic-mac qui a suivi le départ du conseiller police du ministre, Jacques Méric, en février.

    DR

    Il n'y aura donc pas de symétrie entre la police - dirigée depuis le 30 mai 2012 par un préfet - et la gendarmerie, qui revient une nouvelle fois à un gendarme. Avec Denis Favier, le ministre fait le choix d'un représentant prestigieux, ancien patron du GIGN, et cajole un corps qui s'était senti délaissé par Nicolas Sarkozy. C'est probablement la première fois qu'un directeur de la gendarmerie a été le personnage d'un film, L'assaut, en 2011 (ici, la critique du Monde, à l'époque). Il faut néanmoins reconnaître que le manque de charisme de Grégori Dérangère lui rendait assez peu hommage.


    L’Assaut - Bande annonce VF par _Caprice_

    La carrière de Denis Favier, 53 ans, est intimement liée à l'unité d'élite de la gendarmerie, même si, comme tout bon officier, il a débuté sa carrière, en 1984, dans la gendarmerie mobile, puis a pris un poste en territoriale. En 1992, il rejoint le GIGN, et dirige l'assaut de 1994 sur les preneurs d'otage d'un Airbus d'Air France immobilisé à Marignane. Il reprend ensuite le cours classique de sa carrière: direction générale puis commandant de groupement (en Haute-Savoie) puis à nouveau direction générale, en tant que chef du bureau des officiers, une bonne tour de contrôle pour connaître la maison et ses hommes.

    Plus inhabituel, il revient en 2007 au GIGN pour quatre ans, le temps de restructurer en profondeur l'unité, qui commençait à marquer son âge - 33 ans à l'époque. Puis il prend la tête de la région Ile-de-France, en 2011, avant de rejoindre le cabinet de Manuel Valls en mai 2012. Il s'est rapidement imposé comme l'un des hommes de confiance du ministre.

    Bonne connaissance de la Corse

    Son remplaçant, Christian Rodriguez, a suivi un parcours plus classique: gendarmerie mobile, gendarmerie départementale, administration centrale puis commandement de région, en Corse, depuis 2010. Il apportera notamment sa bonne connaissance de ce dossier sensible.

    Laurent Borredon

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  • Nouveau site Internet pour promotion Grande Armée

    promotion Grande Armée se dote d'un nouveau site internet : promotion Grande Armée. Ce site vous permettra de suivre découvrir l'entreprise et de rester en contact avec nous. Il permettra également aux adhérents d'être informé des prochains événements, assemblées générales et de toute l'actualité de l'asso !

    Ce site est actuellement en construction, mais nous travaillons activement pour que promotion Grande Armée se dote d'un site web complet et utile pour l'association !

    Nous vous souhaitons une bonne visite sur notre site Internet !

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